41ème Festival de la Biolle Cinéma et ruralité
En ouverture du festival, en avant-première, le nouveau film de Vincent Munier “Le chant des forêts”, un bel hommage à son père naturaliste qui l’a initié à la poésie du monde sauvage.
Deux autres documentaires programmés aussi en avant-première : “Le goût des choses”, le portrait par Alain Wirth de deux maraîchers bios passionnés et “Le jeu de la ferme”, un film de Jean-Pierre Vedel qui fait rencontrer des enfants d’éleveurs de l’Aubrac.
Neuf autres documentaires sont en compétition sur des sujets très variés : le dérèglement climatique dans “Sh’hili”, une transmission agricole hors normes dans “La ferme derrière chez moi”, la réinsertion sociale par le maraîchage dans “Même si la terre est basse”. D’autres travailleurs en insertion sont filmés dans “Parc”. Deux tranches de vie d’une agricultrice battante sont racontées dans “Anais, deux chapitres”. Le vidéaste Vincent Verzat retrace dans “Le vivant qui se défend” son cheminement entre militantisme et naturalisme. “La disparition des lucioles” propose une immersion dans les espaces ruraux à travers les oeuvres de grands auteurs de bandes dessinées. “Chaudun, les déshérités de la nature” relate l’étonnante histoire d’un village abandonné. “Sans queue ni tête, décorticage d’une crevette grise” fait découvrir le monde des décortiqueuses exploitées.
Une leçon de cinéma sera animée par François Barge-Prieur avec le film azebaïdjanais “Le retour du projectionniste”.
“Martel en tête” et “El agronomo”, deux fictions aux univers cinématographiques très différents complètent le programme.
Le festival se veut un lieu de partages et de réflexion. De nombreux invités accompagneront leurs films.
https://cinerural-labiolle.org/
